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l’histoire

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Pierre Culot grandit à Namur. Dès l’adolescence, il témoigne d’une attirance pour le monde de l’antiquité et des arts. Il entre en apprentissage à l’Atelier de céramique de l’abbaye de Maredsous. Il poursuit sa formation auprès de Charles Leplae à l’École nationale supérieure d’architecture et des arts décoratifs de la Cambre, à Bruxelles. Stagiaire d’Antoine de Vinck, céramiste belge réputé de l’après-guerre, il peaufine son apprentissage aux côtés du potier Bernard Leach, dans les Cornouailles, en Grande-Bretagne. En 1962, il installe un premier studio à Bruxelles. Démarre alors une collaboration avec Sylvie et René Baucher-Feron, décorateurs-ensembliers, à Bruxelles.

Pierre Culot expose à la galerie Vendôme, à Bruxelles, avec Miche Wynants, sa future femme, illustratrice. L’année suivante, ils voyagent en Grèce, après être passé par l’Italie. Rendent visite à Morandi, dans son atelier. Par la suite, Pierre Culot séjournera dans différents pays d’Europe, mais aussi en Afrique - notamment au Yémen - ou au Japon, où ils rencontreront le céramiste Shoji Hamada, lié au mouvement Mingei.

1964 : Installation à Roux-Miroir.

Pierre Culot obtiendra plusieurs prix internationaux en tant que céramiste. Il a toutefois évité de s'enfermer dans une discipline unique, s’ouvrant alors à la sculpture, qui prit de plus en plus d’importance tout au long de son parcours. L’artiste a obtenu le prix Jeune Sculpture belge en 1973. Paysagiste, il a également à son actif la création de jardins privés et d’installations dans des espaces publiques.

la collection

En Belgique et au gré de leurs voyages, Miche et Pierre Culot ont commencé à collecter des objets en céramiques : assiettes, pichets, bols, coupes, plats, gourdes, jarres ou bouteilles... Pour Pierre, l’idée de constituer une collection s’est concrétisée tandis que les pièces, toujours plus nombreuses, s’accumulaient sur les étagères,... Orlandini, par exemple, côtoie Lampecco ou Antoine de Vinck. Sur les meubles, les oeuvres des céramistes Jean et Jacqueline Lerat, d’Yves Mohy, de Robert Deblander et d’Elisabeth Joulia sont voisines. Pierre s’est également procuré plusieurs bouteilles de Bernard Leach, des créations de Michael Cardew et des porcelaines de l’Australienne Hanssen Pigott. On observe çà et là des tuiles faîtières picardes, des briques flamandes, quelques Strebelle, une paire de colonnes Arts déco signées Craco, des ailes de Piet Stockmans et des céramiques de Claude Champy.

La collection compte également des oeuvres de Richard Batterham, de Bruno Gambone et de Michel Lévêque. Elle possède deux splendides Hans Coper, artiste que le couple rencontre à Londres au début des années 1970. Il y a un tableau de Pascal Slootmakers, de la vaisselle de Tournai, des pichets rhénans, plusieurs bols de Thiébault Chagué, un ancien élève de Pierre, ou une cassette de Tamba ainsi que des jarres de style Shigaraki, ramenées du Japon. Cette collection hétéroclite recèle aussi plusieurs pièces de Shoji Hamada.