les créations
1. vaisselle
La céramique utilitaire de Pierre Culot fait écho à la poterie rurale traditionnelle. C’est une vaisselle sobre et robuste aux formes classiques et simples. Cette simplicité se traduit par un rejet de tout élément superflu. L’émail est discret, librement déposé. Cette ligne traverse toute l’œuvre de Pierre Culot.
L’artiste a également développé un ensemble de formes carrées plus personnelles.
Les traces de tournage sont marquées. Ce parti pris témoigne d’une remise en cause d’une certaine société de consommation et des produits uniformes et industriels qu’elle propose. Le travail de l’artiste traduit aussi une volonté de retour aux sources et à la beauté des choses simples et essentielles. L’artiste fait preuve d’une communauté d’esprit avec les potiers traditionnels, qui ne le quittera jamais.
2. lampes
Les premières lampes remontent à 1965. En 1980, l’artiste réalise trois modèles de tailles différentes de pieds de lampes, aujourd’hui repris dans l’atelier. Le support en laiton est inspiré par les lampes de Jules Wabbes. Un peu plus tard, l’artiste réalisera des appliques de différentes tailles mêlant le bronze et la terre cuite.
3. tables
La première table en pierre bleue a été réalisée en 1975. Dans les années 1980, Pierre Culot a dessiné et fait réaliser un ensemble de tables basses en pierre de Bourgogne ou en pierre bleue du Hainaut. Il a également dessiné une table ronde qu’il a produite en quelques éditions. Il existe aussi une table haute dont nous n’avons retrouvé que les plans. Elle ne fut assemblée qu’après son décès.
4. claustra - bas-reliefs
De 1964 à 1970, Pierre Culot a collaboré avec divers architectes pour la réalisation de claustras en céramique. Elles étaient destinées tant à des lieux privés que publics. Pour ce faire, l’artiste a mis au point un vocabulaire dont le carré et le rectangle sont les éléments de base. À l’intérieur de ceux-ci, il intégrait une ou plusieurs formes géométriques. Pierre Culot a emprunté ce répertoire à l’abstraction, s’inspirant partiellement d’un alphabet plastique mis au point par le peintre Vasarely en 1959. L’artiste aimait jouer sur la profondeur ou l’orientation de ces formes pour moduler la lumière.